BONA SAWA

GRAND SAWA: DES NOTES TRES OPTIMISTES

Par Mpeke Mu Ntonga, ce 11.08.2007

Bonasawautes et amis (es) de Bonasawa TV Radio, c'est avec un immense plaisir que nous partageons cet espace avec vous: Votre espace social en ligne. Ce blog a été conçu, il y a deux années avec les soucis de promouvoir une idée/culture de solidarité entre les Sawa du Grand Sawa (Sawaland/Cameroun) et tous les Sawa d'outres Atlantiques.   Fils et filles Sawa nous même, nous tenions à faire changer un langage que parlaient certains en porte à faux avec l'idée du Grand Sawa Nouveau ou encore, la Sawanité. Ce langage là, nous le connaissons, mais nous dans Bonasawa, nous refusons de nous en accommoder, c'est : La division, la compétition, le snobisme, le chauvinisme et j'en passe. Nous voulions faire comprendre qu'il est venu le temps ou les murailles d'orgueils mals échafaudées et égos à culbuter doivent céder place à la SOLIDARITE entre les Sawa.

Nous commémorons en ce moi d'août nos leaders exterminés par les Allemands en 1914 avec en chef, notre leader Duala Manga Bell le tet' ekombo et ses alliés Madola Henri de Grand Batanga (Kribi) et autres trahis par le chef Bamoun, le Sultan Njoya. (Je suis comme vous, ahuri !Je dois avouer qu'on nous avait bien cacher cette vérité de notre histoire. Heureusement que Epée Valère n'est pas encore mort et qu'il ne l'a pas dans sa poche comme certains...). Cette phase de notre existence a nous Sawa est significative, tout comme la période de l'esclavage dont a aussi souffert le Sawaland. Ces deux périodes de notre existence en tant qu'entité ont des conséquences qui pèsent encore de nos jours psychologiquement ou encore mentalement, économiquement et socialement sur nous. De ces deux périodes traumatiques du Sawaland, nous avons vu se détériorer un system social équilibré (quoi qu'avec quelques défaillances comme dans toutes sociétés) d'abord par les occidentaux dès leur implication dans la vie du Sawaland. Puis suivront après l'abolition de la traite négrière, et la fin des colonisations dans le même schéma des occidentaux nos « commerçants naturels » du territoire en envahisseurs polueurs.

J'aimerai en cette occasion de commémoration dire aux Sawa du monde que l'évocation des noms de nos défunts chefs/leaders est synonyme de libération psychologique non pas l'occasion de s'identifier à ces atroces scènes de pendaisons et fusillades en public qui n'avaient pour objectif que de créer la psychose dans notre conscience /mémoire collective. En ce 21 eme siècle, nous devons briser ces chaînes qui nous hantent et nous retiennent captifs et nous laissent sans identités, encastrer dans des concepts préfabriqués pour nous emprisonner psychologiquement.

Nous devons voir en ces actes de barbaries et d'ignominie,la nature inhumaine de ces Etres qui nous ont pourtant apporté le Christ et la Bible comme notre bouée de sauvetage en temps d'atrocités par eux infligées.

Nous sommes debout nous Sawa, et lentement, nous sortons de notre torpeur.

Les Sawa doivent se libérer des faux concepts qui minent leurs actions collectives et individuelles de tous les jours.

Le Sawaland, que dis-je le Cameroun est un espace qui attire beaucoup de convoitises et même, où se sont tissés des rapports latéraux pour la plupart qui profitent à ceux qui convoitent à jamais sans rien donner en retours pour le développement du Sawaland.  Les derniers pillages de la ville de Douala dans les années 90 ont été la preuve de la haine que certains cultivent contre notre épicentre du Sawaland et du Cameroun tout entier.

 Des décennies après, les résultats dans le monde sont époustouflants. Nous sommes présents dans tous les domaines. Et celui de la promotion de notre propre culture ou certains nous croyaient sans armes est enfin en voie d'être une fois de plus un terrain d'inspiration et créativité ou certains viendrons comme d'habitude s'inspirer. Parlez donc de Camerfeeling, BonsawaTV Radio, et j'en passe et d'autres qui ne font pas que créer des sites de promotions de la culture Sawa ou nationale, mais se lient en partenaires. A bona teteh, Bona ineh, na Bona payeh, il était temps. Ma grand mère Ewodi IHINI à Ngodi Bonalémbè (où j'ai grandi aussi) ne nous disait elle pas que bonasawa ba si ma tubanèh miso !   Quand on se prenait la tête dans des jeux d'enfants turbulents ?

Le Grand Sawa est en marche quoi que lent et manquant des moyens d'établir une communication effective avec nous ici dans l'outre Atlantique et le Sawaland. Nous en sommes très persuadés, ça va se faire car l'élan sincère que porte les Sawa de l'outre atlantique (Europe, Amérique…)  a travers Bonasawa TVRadio par apport à ce concept, est incontournable. Le Grand  Sawa après avoir essuyer toutes les insultes, les quolibets, les humiliations voire même par ses propres descendants est donc en pleine mutation. La solidarité entre les Sawa et les autres descendants Africains dans le monde est cruciale pour la préservation des espérances de notre immense peuple dans le monde.

Mpeke Mu Ntonga fer de lance de cette idee ici en outre atlantique souhaite que ce projet soit plus que d'actualité. De Campo jusqu'à Bakassi, des Amériques à l'Europe, ou que viendraient à vivre des sawa dans le monde. Le Grand Sawa rappelons le est l'assemblée traditionnelle de tous les peuples Sawa. C'est un concept cher à nos ancêtres et parents descendants (es) du même arbre généalogique. Tant pis pour ceux que ça rend malades. Au départ nous n'étions pas chrétiens et traumatisés par le concept « inceste ».

Je suis pour une solidarité, une vraie entre les Sava. Je suis ravi par l'élan qui anime les Sawa du monde en ces moments. Quoi qu'en soient les concepts ou nos aspirations, ce qui importe c'est la prise en charge de notre patrimoine culturel Sawa par nous même. Ca commence par l'appréciation de l'autre, l'encouragement et le partage des idées somme toutes banales mais…que d'autres utilisent pour faire des grandes avancées.

Nous avons une fortune sous les mains et ne devons la laisser brader par des intrus qui ne nous donnent que des images à regarder alors que eux s'en mettent pleins les poches avec ces mêmes images de notre culture qu'ils fructifient en vendant des logos et des réseaux en ligne.  Ils ont pourtant leurs masques qu'ils vendent dans des réseaux qu'ils créent dans le monde et qui finissent dans des grandes galeries en Europe, ce n'est jamais un Sawa qui gère ou qui est de loin responsable ou béneficiaire. Pond'a su eni siséa so!

C'est Kaïssa qui donne la note d'espoir avec son album de référence qu'on vous recommande, par ailleurs: Looking There. Nous devons soutenir nos artistes. Ils sont l'avenir du Grand Sawa. 

Nous devons gérer nos propres organes de promotions, produire nos propres artistes pour pas que notre  créativité ne servent pas qu'a des producteurs qui ont des duplicateurs de CD qu'ils font vendre dans des marches opaques par leur parents dans les marches noires sans payer de taxes pour l'Etat ni moins pour les droits d'auteurs. (c'est ça pour eux faire parti du réseau.) 

Nous construisons un réseau Sawa, un vrai avec Bonasawa TV Radio

où, nos échanges valent des années d'études. Vous avez dit études ? Dans BNS TVR, les Sawa éduqués parlent en toutes simplicités à longueurs d'articles et interviews. Vite ! Vite ! Nous devons faire notre retard. La solidarité ne veut pas dire la charité ou l'appauvrissement. C'est l'organisation dans la volonté de faire ensemble pour la même cause. Es-tu, toi solidaire !

Dans Bona Sawa, nous vous avons promis : rien ne sera plus comme avant dans le Sawaland. Que ceux qui se prenaient pour les amis (ies) des Sawa pour mieux spolier  notre patrimoine culturel se préparent. Nous fermentons une réflexion intelligente et active d'un Grand Sawa en mouvement. Lisez et visionner donc nos articles en ligne, nos interviews…

Nous remercions, nos nouveaux chroniqueurs et membres. Merci aussi à nos nouveaux partenaires.Nos écrits font la société que nous voulons. Se taire c'est subir ! Voter c'est faire de la politique. Vous votez vous ! Donc vous faites de la politique !? Votez donc lucide et utile !

SAWA O BOSO !