BONA SAWA O BOHO ou LA LUTTE CONTRE LA DIALECTIQUE DE L’INERTIE
11.04.2006
BONA SAWA O BOHO ou LA LUTTE CONTRE LA DIALECTIQUE DE L'INERTIE
Par Mpeke Mu Ntonga à Londres (UK) ce 10/04/2006 dans PPS.COM.
Bona Sawa Ba Ndolo,
En ce jour de Mars 2006, j' ai repris l'initiative de vous parler car j'estime plus que jamais il y ' a réellement des éclaircissements que Mr. Biange Ntinda Jean, tout comme Dikobe Metusala Paul, doivent à la Communauté Sawa toute entière.
Ne nous trompons pas de sujet par la distraction de quelques soporifiques articles ; qui ne viennent ici, que nous faire perdre de vue la base de nos mécontentements et revendications.
Il y' a ici un problème fondamental que je soulève. Il ne faut pas le confondre avec le Débat de la Grande Famille Sawa qui vise à la reconstruction de cette même entité. Le problème que je soulève ici dans ma réaction posté sur l'article des Balimba n'est pas une critique ou une polémique que je soulève contre ce livre loin de là. C'est dommage que l'article qui l' ensense en faite mauvaise publicité cependant. Ma question est sur la légitimité du site de Biangue qui se veut être un don à la communauté Sawa (alors qu'il ne l'est pas).
C'est donc bien du statut juridique du projet Biangue www.peupleswa.com , dont je fais écho ici. Mon expérience en gestion d'associations et d'ONGs me donne des doutes quand à son honnêteté.
Je ne suis pas adepte de la dialectique de l'inertie qui n'a pour objectif que de faire étalage de quelques connaissances conceptuelles et théoriques articulées sur fond de rhétorique, enchevêtrée dans une sémantique soporifique et sans essence. Elle est composée de tout et rien. Elle s'approprie très vite les effigies de toutes les luttes et se revêtis assez facilement de la veste de la tolérance et de l' amour de l'autre. Son but n'est pas précis d'autant plus qu'elle n'a point de fondement. Elle ratisse sur le 'temporel' ou alors s'enferme dans des concepts du colonialisme et impérialisme voir même néo-libéralisme, négritude et j'en passe. Ses adeptes se comportent comme de oppressés qui ont vendu leurs âmes au nom de la tolérance au point qu'ils ne savent plus pourquoi ils luttent, même qui ils sont. Le concept de tolérance est resté leur leitmotiv et les tient captifs de leurs propres irrésolus. Ce sont malheureusement, des oppressés qui ne se sont pas encore défais des formules de dévalorisation, de déshumanisation, de l'esclavage et de la colonisation inserées dans leur Etre profond.
Aujourd'hui quand on fait le constat de la perte de nos biens, l' écartèlement de notre famille (division), comme de la gangrène qui pousse en nous même ils sont devenus, cette malédiction qui irrigue son poison, celui qui nous aliène nous-même faisant de nous des hommes sans repères qui luttent pour des effigies qui nous ont été imposé ou alors que nous, nous sommes appropriés pour donner un sens à nos vies. Je veux dire pour donner un sens à ces effigies d'une lutte qui n'est même pas celle de notre époque ni moins notre espace géographique.
Je les ai mainte fois lu ces articles qui font mal dans ma conscience. Je les ai mainte fois analysé et chaque fois je vois où est le véritable problème qui tiens notre peuple dans l'immobilisme. Il faut donc comme dit si bien Menessier se battre. Et je crois qu'il a raison de dire que nous vaincrons.
La dialectique de l'inertie a fait et continue malheureusement a faire son chemin au Cameroun pour qu'il (le Cameroun) soit au point où il est tout comme notre peuple. C'est dommage qu'elle persiste et qu'elle persiste dévoilée et mise à nue dans ce site et ailleurs. Alors, elle se déploie comme un serpent de mer, se débat dans tous les sens pour ne pas être ce qu'on lui reproche d'être. A nue elle implore la tolérance et l'intelligence qui nous caractérise, nous les Sawa. Comme si par cette flatterie sempiternelle nous accepterons la supercherie.
J'espère que les frères et sœurs Sawa sauront garder leur sens critique afin, chaque fois, d' interroger les articles postés dans ces sites qui, n'ont pour effet que de nourrir cette dialectique de l'inertie qui fait le fond de commerce de ceux qui veulent le control tout azimut du Cameroun, se jouent de tout charme pour plonger dans l' inaction ou inciter à l'action inappropriée.
Le frère Ngalle Menessier a bien fait de résumer avec brio ce qui me semble être le point fondamental sur lequel se heurte le site Internet de Biangue www.peuplesawa.com . Son propos (celui de Menessier Ngalle) est claire, objectif et précis.
Je profite de cette occasion pour lui adresser ici mes sincères félicitations pour cet effort qu'il fait de réagir avec retenu et doigté.
Le problème que j 'ai soulevé récemment et que le frère Ngalle Menessier relaie ici est très important pour qu'il passe sans avoir des répercussions dans des sphères plus sérieuses.
Je ne veux plus me laisser affubler de cette perception de naïf ou de passif qui n'a ses yeux que pour s'émerveiller, danser et jouir. Nous Sawa avons évolué et en nous s'émeut un nouveau Sawa que nous appelons de tous nos vœux pour redevenir cette famille fière d'antan.
J'ai été touché par la malhonnête qui se cache derrière ce site Internet qui se veut être celui des Sawa alors qu'il ne l'est pas.
Je tiens à vous préciser que je ne connais pas la personne de Biangue ni Dikobe et autres. Je suis diplômé et chercheur en sciences de l' éducation et des communautés, enseignant , psychothérapeute, Informaticien, conférencier et artiste plasticien professionnel...
En m'engageant dans le débat de la reconstruction de la Grande famille Sawa, qui est ouvert dans le site www.peuplesawa, je ne savais pas qu'elles étaient les intentions réelles de ce site.
Je croyais être en famille avec des Sawa. Aujourd'hui, j'ai avec moi suffisamment d ' éléments qui me font dire que c'est une vaste supercherie.
D'abord, Je me suis affilié virtuellement comme membre de www.peupleswa.com non pas comme membre de www.Kameruner.com qui est un autre jouet pour la quête de trafic (Internautes) de Mr Biangue. www.kameruner.com est la duplication de peuplesawa.com qui se veut être le site des Sawa offert par Biangue alors qu'il a d'autres visées. Je vous recommande d'y faire un tour pour avoir une idée de ce dont je fais parle. Aussi, aller voir ce qu'est www.peuplesawa.com dans www.BiangueNetwork.com.
Mes échanges téléphoniques avec Biangue et Dikobe m'ont laissé un peu suspicieux d'autant plus que l'analyse sémiologique et sémantique des éléments postés dans le site laisse un peu perplexe. L'homme qui étudie l'édification et la construction des communautés que je suis, n'en pouvais demander pas mieux que de faire en sorte que ce problème soit publique et que cet article soit retiré du site www.peuplesawa.com.
Je voudrais ici aussi saluer la témérité de la sœur Diboussi Ngando Rita, qui a bien attiré mon attention sur certains détails assez troublants qui remettent en question l'éthique même du site et l' intrinsèque motivation des animateurs.
L'article posté par le soi-disant Manjombe (qui d'après quelques premières investigations ne serait que Dikobe Mukata Paul) m'a fait frémir, moi qui suis au fait des problèmes des communautés noires dans le monde et conscient de certains facteurs qui peuvent et même qui nuissent à l'épanouissement de ces communautés. Menssier a bien fait de rappeler, je cite que « dans les milieux pédagogiques aux Etats-Unis un débat s'est engagé depuis quelques années pour décider s'il est socialement utile d'enseigner l'histoire d'un peuple dont l'unité se fragilise d'avantage en rappelant toutes les différences de son passé ? Tant il est vrai que l'on ne peut cacher définitivement une vérité historique tant il est encore plus vrai que toute vérité pour être acceptée comme telle doit être recontextualisée et soumise à une analyse exégétique sérieuse » (Ngalle Menssier,2006).
Ce débat est d'actualité et je ne vois pas comment on pourrait laisser circuler d'éternelles calomnies et diffamations au nom de la sacro-sainte tolérance et de l' ouverture. L'ouverture de quoi sur qui ?
Je ne veux pas ici rapporter mon expérience en tant que étudiant au Lycée de New Bell de Douala quand à la façon par laquelle nous Sawa étions vus et sommes encore vus par un certain groupe ethnique au Cameroun qui excelle dans ce domaine. C'est un autre débat. Je vous l'épargne.
Aujourd'hui, je dis que cela ne va pas continuer de cette façon. Je crois que des réponses plus cohérentes sont exigées à Biangue et Dikobe à la place de leurs réactions de panique, car ils se sont fait démasqués par leur amateurisme.
Voici ce que Biangue écrit dans son message intitulé : Clarifications !
« Chers frères et sœurs,
Puisque nous sommes dans un forum libre, où chaque membre peut donner son avis, et que mr Npeke sous entend des dépendances à ce site , en l´occurrence vis à vis de ma personne, je tiens à user de mon droit à l´expression ». (Biangue,2006)
Je ne demande pas plus, que l'annulation des articles qui mettent de l'huile au feu qui brûle ou qui ouvrent des plaies de notre passé que j'estime doit être ouvert avec précaution et surtout avec des moyens d' auto -psychanalyse communautaire qui nous permettrons d'accepter nos manquements au cours d'un rituel ou d'une grande cérémonie familiale et ainsi avancer dans l'unisson.
Ne dit t-on pas que le linge sale se lave en famille ? C'est ça mon rêve : Cette réconciliation familiale. Ce procéder , cette alchimie ne va pas se faire dans le site de Biangue que je sache. Notre débat est de par le fait même sacré. Nous devons tout d'abord nous rapprocher les uns des autres tout comme les autres communautés du Cameroun font au vu et au su de tous sans qu'il y ait entrave ou expropriation de leur débat. J'ai d'autres droits dont je vais me prévaloir pour faire ce qui déjà fait frémir la bande à Biangue.
Il dit un peu plus bas dans son message que « si peuplesawa.com existe, c´est parce que Mr. Dikobe et son équipe sawa m´ont contactés et demander si je pouvais mettre un de mes logiciels à la disposition de votre communauté. Mr Dikobe est un homme intègre et surtout OUVERT que je respecte beaucoup » (Biangue,2006)
Voici un tissus de mensonges que je conteste en apportant ici les preuves que Biangue est le responsable de ce projet www.peuplesawa.com. Mais quand vous allez sur les deux pages Contact de Kameruner.com et Peuplesawa.com vous en serez fort surpris. Voici ce qui y est mentionné :
« Administrateur/Publication Metusala Dikobe ; Responsable
Développement Biangue , jean . Rédaction et Recherches
Ngome Kangue Antenne Allemagne » (Kameruner.com, Peuplesawa.com,2006) Voici l'équipe dirigeante de la nébuleuse biangue qui se dit n'avoir aucune responsabilité dans le projet www.peuplesawa.com.
Biange persiste dans son inconsistance en déniant ses origines : « Je ne suis pas sawa. Je viens de l´est du cameroun. Mais si j´ai mis mon logiciel à la disposition de cette équipe , c´est parceque j´aime la culture sawa et j´ai grandi avec votre musique dont les musiciens Ben Decca et Dina Bell sont mes favoris pour la vie. Et aussi parceque je suis aussi de la race de ceux qui sont ouverts d´esprit et non enfermés dans des préjugés qui nous font marcher sur place » (Biangue,2006).
Biangue, au moins, reconnaissons lui d'être de la race de ceux qui sont ouverts d'esprit et non enfermés dans des préjugés qui nous font marcher sur place d'après lui. J'attire votre attention sur le 'nous' de Biangue. Il peut toujours se passer pour être Duala parce qu'il aime Dina Bell et Ben Decca pour la vie. Il faut peut être rappeler à Biangue que le fait d'être né à l'Est ne lui enlève rien d'être Bamiléké. Ni moins, le fait d'aimer la musique de Dina Bell ne lui donne pas le droit d'être un Sawa.
Qu'il dise que « la mention de mon logiciel BN-iCOM en dessous des pages est à titre publicitaire puisque vous ne payez pas de licence mensuelle » est réellement pousser la farce un peu trop loin. Pire il affirme qu'il est « chargé d´améliorer les fonctions du site suivants les besoins de l´équipe bénévole. Et rien de plus comme vous l´avez insinué. Et ceci , je me souviens vous l´avoir dit au téléphone lorsque vous avez appelez chez moi comme un espion » (Biangue, 2006)
Je vous précise que je ne me suis réellement mis à investiguer sur ce projet www.peuplesawa.com et www.kameruner.com qu'après mon article en guise de réaction sur ce que j'ai lu sur les Malimba. Cet amateurisme ne saurait être laissé sans correction si non que construisons nous, Qui sommes nous Sawa?
Biangue nous dit « vous avez un site et un contenu professionel et unique au monde à votre disposition.Vous avez un potentiel culturel et humain riche comme on peut le voir à travers le travail des bénévoles du site. Ce site est capable de bouster votre culture dans le monde entier et de donner à vos enfants des repères » (Biangue Tinda,2006)
Il ne nous explique pas comment ce site va bouster notre culture dans le monde alors que notre culture est reconnue dans les instances mondiales de culture telle que l' UNESCO, la francophonie et j'en passe. Biangue va nous faire cette faveur, en se faisant lui même du trafic dans son Network pour après le vendre incognito. Les Sawa, Mr. Biangue, ne sont pas tous embouteillés. Je reprise qu'ils veillent.
Biangue donne des leçons aux Sawa : « Au lieux de cultiver votre tolérance au point comprendre la portée et le potentiel de l´œuvre, vous suivez une clique qui travaille dans l´ombre pour nuire à ce projet d´ouverture du grand peuple sawa. Vous suivez la voie de la muselation de la pensée, de la poursuite des buts égoistes et égocentriques au lieux d´oeuvrer vers la grandeur de votre peuple.Lorsque je lis dans ce site, je me rends vite compte que vous êtes en fait un seul peuple qui a été divisé. » (Biangue,2006)
Je veux être claire ici. Il n'y a point de musélation dans la famille du Grand Sawa, il y'a simplement des enfants Sawa qui se sont revêtus de la dialectique de l'inertie et qui ne savent plus rien d'autre que laisser infiltrer des intrus dans notre socle sacré au nom de l'ouverture et de la tolérance. Quand tu nous tiens tolérance au point de ne plus avoir d'âme. La clique dont fait allusion Biangue est un collectif des enfants Sawa qui se réunit et avec laquelle se continue la promotion de l'édification du Grand Sawa. C'est lui Biangue, qui a une clique d' individus qui ne représentent pas forcément les aspirations du Grand peuple Sawa.
Biangue a donc une ligne éditoriale qui est pour l'ouverture d'après ses dires : « on comprend ceci parce que les administrateurs du site ont su optés pour l´ouverture et non pour le blocage. Et ceci me fait avoir plus de respect pour ces derniers » (Biangue,2006) .
Cette farce a marché aux temps nos grands parents et même nos parents, mais avec nous je précise commence une nouvelle ère dans laquelle s' identifie beaucoup d'entre vous. Nous autres portons les séquelles de l'occupation abusive de notre territoire au Cameroun. L'ère de l'ouverture cède la place à l'ère des comptes et des revendications légitimes que nous la nouvelle génération portons. Il est temps de restaurer un peu d'ordre et de respect. Que les sirènes 'd'intolérances' sonnent, c'est du peuple Sawa dont il est question nom pas d'une marchandise. Ces sirènes ont certes gagné depuis longtemps du terrain. Et elles se galvanisent d'occuper les postes de maires de presque tous les arrondissements de Douala. On me parle de nos jours de tolérance en vers quoi et qui ?.
Voici le propos du sage Biangue qui estime qu' « au lieux de conserver les informations cachées dans vos tiroirs qui moisiront après votre départ, vous feriez mieux de prendre enfin vos responsabilités et soutenir ce projet comme des vrais hommes et femmes qui se respectent. » (Biangue,2006)
Voici une vielle rhétorique que j'ai commencé à étudier étant encore au Lycée de New, bien avant avoir embrasser des études de communication ici en Europe. Croire que moi Mpeke Mu Ntonga je n'ai pas mal dans mon Sawa est une insulte. Biangue se passe pour un donneur de leçon aux Sawa, à quel titre ? Déjà, pourquoi est-ce que c'est Biangue qui répond au lieu de Dikobe Mutessala Paul qui serait a ce que j'espère un Sawa.
Dikobe Mutessala dans son message posté ce 25.03.2006 dans le Forum dont voici une mention qui veut dédouaner les égarements de Biangue en stipulant je cite DIKOBE «Nous tenons à informer surtout les nouveaux membres que Peulesawa n`est auteur des textes publiés ici. Nous les recevons des Sawanautes, et les publions, et, dans la hâte, sans les avoir scruté, certains contenus peuvent être déplacés. » (Dikobe, 2006)
Si c'est un site Internet de communauté et qui se doit d'œuvrer pour l'édification et l'honneur de cette communauté pourquoi ne pas y mettre un temps soit peu de sérieux quand à l'analyse des articles postés avant de les mettre en ligne ? Qu'est ce qui empêche donc Dikobe qui contrôle le site par le canal du system qu'ils ont mis sur place de numéro de code pour avoir accès, au forum, de donner une éthique à ce site qui porte la marque d'un peuple. Si on n' appelle pas cela le contrôle et la muselation qu'est ce cela est donc ?
Faut t-il être un professionnel de la communication pour savoir ce que c'est qu'une ligne éditoriale et respecter les fonctions basiques de la gestion d'un site internet de communauté? Autant de questions qui remettent en question ce que Biangue appelle une équipe sérieuse. Je me demande alors si Biangue n'est pas la personne qui prend le temps de lire les articles, en choisit les passages a controverse qu'il met aux actualités pour appâter les internautes et ainsi faire vivre ce site que je trouve pour le moment n' être qu'une supercherie et d'un goût indigeste.
Dommage que Dikobe sombre dans la dichotomie en disant que « Cela ne veut pas dire que nous avons cautionné ce document. Nous ne sommes pas les professionnels de la communication, chacun de nous a ses occupations personnelles; c`est d`ailleurs l`excuse que nous recevons de tous les Sawanautes. Ils n`ont pas le temps. Nous aussi, nous n`avons pas le temps » (Dikobe,2006)
Ceci me laisse voir que ce site internet se sert des Sawa et leur richesse culturelle et intellectuelle pour se faire des internautes (trafic en terme professionnel). Biangue escompte se faire du trafic pour déposséder les Sawa de ce site qu'il vendra plutard à des non Sawa pour se faire fortune à notre nom. Nous faire croire que nous y allons gratuitement et qu'il n'y gagne rien est trop courageux de sa part. Les Sawa dorment ont peut même leur prendre leur lit.
Dikobe se plaint que «Cependant la Communauté (y compris les membres de ce site) regorge des professionnels de la communication, des écrivains, chercheurs, ethnologues, etc.) Où sont-ils pour nous procurer les documents de qualité? » (Dikobe,2006)
Croit-il que beaucoup n'ont pas découvert cette supercherie avant moi pour préférer surfer et pas en rajouter dans la haine et la calomnie ?
Heureusement que Dikobe sait qu'il y a dans notre communauté des têtes, qui ne brillent pas que dans le maniement de la dialectique de l'inertie mais qui se sont aseptisées de ce fardeau lourd de l'éducation du colonialisme et d'impérialisme que nous avons reçu et recevons encore au Cameroun. L'éducation même de l'oppression.
En adepte de cette dialectique de l'inertie Dikobe se lance sans protection « ce ne sont pas toujours des experts qui écrivent certains articles que nous publions sur le site; ceci veut dire que les erreurs peuvent s`infiltrer. Ce n`est pourtant pas la raison de détruire toute l`œuvre » (Dikobe,2006)
Je vous laisse le soin de comprendre ce que tout ceci veut bien dire. Soyons un peu sérieux avec nous même. On ne construit pas dans la traîtrise. Je ne peux pas admettre de telles erreurs qui font l'affaire des mercantilistes et notre douleur. Et pire, certains parmi nous sont retenus captifs en éternels opportunistes au détriment de notre communauté toute entière.
Puis il y a cette interrogation de Dikobe : «est ce que la Communauté n`a pas le droit à un débat d`idées? Doit-on dire rien que du bien, même si parfois il y' a eu des animosités entre nous? » qui sonne avec un mauvais bruit dans mon cerveau. Pourquoi, sachant qu'il y a des animosités doit on les activer ?
Le désespoir de voir moins d'articles débarqués dans la rédaction de peuplesawa.com de Biangue l'oblige (Dikobe) à écrire que «nous attendons toujours les contributions des Sawa, élaborant sur leur histoire positivement, mais rien ne nous parvient. Vous ne pouvez pas rester passifs et espérer ne lire que du bien de vous. Vous pouvez changer le contenu de ce site si vous le voulez. Des invitations ont été avancées dans ce sens. »
Une fois de plus quelle est le statut juridique de www.peuplesawa.com et www.Kameruner.com pour abriter le débat si important et fécond de la grande famille Sawa ?
Mais il y a un moyen de faire basculer les choses. C' est pourquoi, je veux me servir de mes propres réseaux en ligne pour faire en sorte que notre douleur n' ait point d'écho dans la dialectique de l'inertie et que notre lutte ne soit vaine. Nous devons lutter comme le dit si bien Menessier Ngalle et nous vaincrons par des voies ouvertes, loyales et légales.
Je remercie les nombreux e-mails et appels téléphoniques reçues d'un peu partout au Cameroun et dans la diaspora pour cette vigilance.
En émancipateur de notre communauté, nous devons nous interroger chaque fois sur les motivations de nos soient disant philanthropes intrus. Gardons un sens analytique à l' égard de leur langage. Gardons un sens analytique vis à vis de notre propre langage, pour pas qu'il soit l'épée qui se pointe contre nous-même. Soyons contre la dialectique de l'inertie, parlons nous, dialoguons, comme les enfants d'une Grande famille. Mais n'oublions pas que la Sawanité ou Sawanitude se doit d'abord d' être une exploration de soi même pour un changement progressif et individuel (que nous souhaitons dans le débat de la Grande famille Sawa accentuer avec des approches de rassemblement non pas de division) en harmonie d'abord avec soit même pour se prépare à la rencontre avec l'autre Sawa, l'autre membre de sa famille, cette grande famille Sawa. C'est l'analyse de soit-même pour que se désagrége de notre subconscient cette dialectique même de l'inertie. Ce poison lent. Cette gangrène. Et ainsi, nous retrouver un mouvement à la fois en sens verticale et horizontale. Pour cela nous devons repérer cette carence en nous et s'en débarrasser afin que notre langage soit celui de clarté, de sincérité et amour. Qui êtes vous si vous parlez un langage qui vous a été emprunté?
Parlons nous, dialoguons sans manier la dialectique de l'inertie. Cela nous a fait perdre énormément de temps alors que les intrus occupent nos vérandas et nos latrines.
Moi, Mpeke Mu Ntonga vous informe en ce jour que nous avons des hommes et des femmes dans notre communauté qui se sont affranchis de cette façon de nous voir si simpliste et qui sont en action pour éclairer notre peuple de cette nouvelle lumière.
Menessier Ngalle nous a ici démontré que nous pouvons garder espoir car nous avons des armes plus efficaces à la place des stratèges d'invasions et d'intrusions que nous pouvons repousser et revendiquer notre légitimité de manières non violente et avec l' élégance qu'on nous connaît.
Merci à la sœur Ndedi Priso pour son conseil. J'aimerai par ailleurs la rassurer que le peuple Sawa n'est pas en panne. Et surtout, malgré la panique qui fait aboyer les loups, des personnes de terrain savent ce qu'elles veulent et où elles vont avec leur peuple. Mon expérience en psychothérapie me donne parfois l'occasion de me détacher de mes émotions et de mes passions.
L'article en question ne m'a donné que du matériau pour mes travaux sur ce que j'explore déjà depuis des années. Je ne répondrais donc pas de suite à ce frère par mépris ou indifférence. Simplement, je veux m'attarder sur des choses plus fondamentales à défaut de nourrir une polémique qui nous éloignera de l'essentiel et fait un commerce que je stigmatise.
Je n'ai rien contre le livre des sieurs Ndoumbe et Bekoe sur ma famille Balimba. Je veux simplement faire le rapprochement entre un site Internet des Sawa et le déballage en public de notre cuisine interne relayé ici par Mr. Manjomba' Bossambo au nom de l'information et de l'ouverture dont il est adepte. Je parle une fois de plus ici de rassemblement des enfants Sawa. Est ce ici le bon moyen ?
Di botedi mo dima boleh peh mo.
Mpeke Mu Ntonga
P.S. J'ai d'autres preuves tangibles de la supercherie Biangue.
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