BONA SAWA

BONA SAWA

BONA SAWA, DANS LA PASSION ET L’EMOTION AYONS LA REFLEXION ACTIVE

 

 

BONA SAWA, DANS LA PASSION ET L'EMOTION AYIONS LA REFLEXION ACTIVE.

 

L'Edito Real de Mpeke Mu Ntonga, ce 5.09.2007 BNS TVR.

 

Bonasawanautes,

 

Vous répondez positivement et  de façon continue à notre projet en ligne : Bona sawa le réseau planétaire des peuples Sawa et leurs sympathisants. Nous vous en sommes comme toujours très reconnaissants. Mais ce  qui touchent le plus c'est la maturité et la sobriété des réactions, la sincérité des propos, la spontanéité qui est ici le vecteur qui nous rassure le plus; Quoi que certaines attentes sont aussi là et s'expriment en toute légitimé. Oui nous allons vers un âge d'or de ce projet Sawa en ligne. Simplement nous souhaitons rappeler aux uns et autres que rien n'est acquis et  que c'est  à force de pertinence, d'abnégation de sacrifice, de réflexion continue et active, de soutien collectif dans l'effort, qu'on y arrive.

 

C'est l'amour et la passion qui font avancer ce projet à pas de géant. Et c'est cela aussi qui éblouit et surprend de prime abord. Oui nous sommes Sawa ici et 100/100 ou encore 50/100 Sawa, ou encore moins, mais habités par une  volonté de renverser la vapeur et  de voir notre quotidien local ici en outre atlantique avoir de teintes nouvelles, plus optimistes. Nous sommes, avec Bona Sawa entrain d'imprimer une marque Sawa dans le monde pour un 21 eme siècle qui demande la contribution de tous les peuples. Non pas pour faire du suivisme, de la figuration, mais initier, inspirer, stimuler, émuler, innover, proposer, construire pour une humanité plus équilibrée.

 

Nous sommes désolés pour ceux qui attendaient de voir un projet monté sur un type de  supports  tels que,  sites (.Com). Mais, nous  tenons  tout de même à rappeler que ce projet n'est qu'à sa phase d'étude marketing et pédagogique… En ce sens, nous préférons l'efficacité et le réalisme de la formule blog.

En effet, il existe  un avantage en gérant des blogs hybrides entre site internet et blog, qui est  pratique. Il  permet une étude approfondie des comportements, de l'audience et nous des informations quant à la mise en place d'un éventuelle marché à suivre. C'est aussi le moyen de collecter des données qui nous permettrons de mieux cadrer ce projet en ligne et hors ligne pour une couverture holistique des besoins immédiats et a longs termes des Sawa où qu'ils soient. Cela demande concertations, études d'opinions et statistiques avant de se lancer sur du solide. Nous ne voulons pas attacher la charrue avant les bœufs car nous ne nous estimons en compétition avec personne. Pourquoi courir sous la pulsion d'émotions et de passions. Il faut savoir contenir toutes celles-ci  pour qu'elles soient canalisées sur des projets concrets et réalistes. Alors,  dans BNS nous souhaitons  bloguer  en toute spontanéité et simplicité. Nous ne sommes  pas là pour essayer d'impressionner avec des politiques à connotations  commerciales… Nous nous voulons pas passer  des  publicités qui ne donnent pas un seul sous au  webmaster, ou la communauté

 

En outre nous essayons de briller par le fond plus que par la forme…

Oui, Bonasawa c'est la recherche de  la mesure et  non pas de la sur-mesure sans avoir évalué son potentiel et sa capacité de survie. C'est aussi des idées, c'est vrai, qui bousculent les idées reçues et les stéréotypes !!!

 

Nous voulons apporter un sang neuf sur la toile, avec un langage sain,  coloré, authentique, sincère et ouvert. Nous sommes affligés par la nébuleuse de Sites internets de formistes exposant la perte de valeur morale dont souffre le Cameroun, le Sawaland avec, encore plus l'Afrique toute entière...Notre Sawanité, est contre toute forme de fatalité alors à nous de nous battre concrètement,  Dieu merci, nous en prenons le chemin…

 

Les défis qui attendent le Cameroun sont aussi d'avoir des cerveaux capables de trouver des solutions facilitant  l'entrée du pays dans l'ère moderne marquée par de nouvelles technologies. Nous avons tous intérêts à nous recycler et sortir des vieux clichés qui nous retiennent dans les vielles idées reçues, des faux concepts, fausses représentativités. C'est aussi  là que repose notre sous développement.

 

Nous  voyons ici dans Bonasawa, arriver des profils qui donnent du grain à moudre, ils/elles donnent sans calculer, rejoignent ce projet, non pas pour vouloir de belles couleurs et graphiques plus pro et je ne sais quoi d'autres. Ils/elles saluent, font des suggestions réalistes mais aussi explorent le fond car que ce soient un blog ou un site Internet .COM, c'est le message que ces organes véhiculent qui compte et c'est aussi là  que nous reconnaissons ceux qui ressentent et  comprennent les réalités du monde qui change et qui ont saisi l'enjeu de cette initiative en ligne. Ils  viennent, jeter un coup d'œil sincère, sans s'en aller….  Nous avons une stratégie basée sur le pragmatisme, la maturité, la vision et la détermination sacerdotale de son initiateur.

 

A Bonasawa, nous donnons la priorité au dynamisme, à la passion effective et aux  émotions qui émulent positivement. Par ailleurs, nous ne  voulons pas déballer le passé sans l'avoir  réexaminer avec une reflexion active. Nous voulons offrir une histoire dynamique aux nôtres, nous permettant de  retrouver les traces de nos ancêtres et de reconstruire nos tissus sociaux Sawa voire Africains. Ressasser l'histoire pour nourrir une nostalgie passive n'est pas notre visée. Nous souhaitons réveiller, éveiller et intéresser  les Sawa,  les Camerounais, les Africains...

 

Avec l'une des plus fortes classes intellectuelles Camerounaise, les Sawa restent l'un des ensembles Camerounais qui a peur de l'idée de regroupement.

Or, il est temps qu'une nouvelle classe d'intellectuels montre le bout de son nez.

A nous qui devons faire l'histoire de nos peuples Sawa en ce 21 eme siècle, de savoir entrer sur la scène avec un élan neuf de cette modernité.

 Qui y comprend quelque chose à tout ce charabia, du donneur de leçons, de Mpeke ???

 

Nous nous  sommes  fait traiter de tribalistes au début de cette aventure, Balivernes…

Les temps changent et soyons simplement ouverts et a l'écoute des autres sans ce dire « lui c'est qui ! » « Qu'est ce qu'il croit qu'il connaît ?». La connaissance est un bien collectif. C'est un don divin. C'est l'énergie en nous. C'est aussi ce qui sauvera l'Afrique, à condition de savoir exploiter des concepts réalistes !

Quoi ? Moi ! Donner mes idées à quelqu'un d'autre, pour qu'on me les pique ? Ca ne va pas non !

 

Eh bien, c'est ça le lot quotidien dans notre univers Sawa et Africain. En dépit de notre importante classe intellectuelle, nous avons laissé choir un type de comportements qui nous vaut bien des quolibets.  Cette classe  préfère parfois,  se laisser user et utiliser au lieu d'entreprendre, de créer,  innover. Quand bien même il faut qu'elle crée, elle se contente souvent de  recopier ou d'abuser.

Alors, en passant,  mes sincères félicitations à ceux qui essayent et qui tiennent la route.

 

Car en effet, nous avons-souvent  peur d'entreprendre grand car hantés par cette même idée qui n'est autre  que notre manque d'études approfondies de concepts avant de les proposer.

C'est pourquoi dans  Bonasawa, nous essayons d'opérer de manière tout a fait différente.

 Le monde regorge de facilites qu'il faut tout simplement exploiter avec habilité. Le succès qui en passant peut ne pas être au rendez vous, se construit dans la durée mais certainement  pas dans du vite fait avec des concepts mirobolants, enjolivés, avec des animations de studios Pixels  ou Paramount. Nous sommes une équipe de Sawa qui à la  tête sur les épaules et les pieds, même loin,  bien  ancrés dans  le pays de nos ancêtres. 

  

C'est  fort de cet ensemble, marqué par un réel  élan de solidarité, sans tricherie ni grandes mécaniques mégalomanes que nous pouvons réussir.

Merci à  vous qui nous avez rejoins ces deux derniers jours. Un merci spécial à Martha Dayas Eyoum, l'un des portes flambeaux de la culture Sawa avant-gardiste. Elle est l'exemple modèle  de la femme et même du Sawa comme nous les aimons. Oui, hybride culturel et bien équilibrée dans ses idées. Aimer sa culture Africaine (village) ne veut pas dire être tribaliste, non. Martha, nous avons beaucoup à donner pour tordre le cou aux idées reçues.

 

Quand à vous qui ne l'avez pas encore fait, n'hésitez plus…. Si vous avez peur d'être taxé de tribaliste ou de sectaire, c'est que la démarche reste incomprise, à nous de vous éclairer… Nous, nous attendons toujours de voir l'élan suivre son chemin et avoir son effet ailleurs. Notre première visée est presque atteinte. Nous sentons vibrer les cerveaux créatifs qui restaient encore prisonniers d'autres concepts dits mondialistes… Oui c'est cette ébullition créative que nous voulions mettre en marche. Dans Bonasawa, nous tenons à ce que nos idées fassent écoles, sans bien évidemment chercher à faire de la copie/collée car elles sont PRO_TE_GEES. Soyons novateurs mais, Oyé,  pas de place aux Camerounaiseries. Allez rejoignez nous et concevons ensemble pour faire, des choses, osons le dire éblouissantes…

 Soyons solidaires un point un trait !

 

Na Itondi da Batanga ! Na Ndol'a Sawa! Sawa O Bwindéa!



12/09/2007
6 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 472 autres membres