BONA SAWA

BONA SAWA

BONA SAWA: LA RENTREE DES DEFIS INNOVATEURS.

 

                                                                 

  

© A.Mpeke, 2003, FIVE SENSES.

  

                                                      

BONA SAWA, LA RENTREE DES DEFIS  INNOVATEURS

 

 

Par Mpeke Mu Ntonga, ce 08/09/2007 Bona Sawa TVR.

 

Bona Sawa fêtera en Mars prochain ses trois ans.  Nous ne voulons pas encore faire de bilan. Ce qui compte c'est que l'élan continue a crée  des émulations. Beaucoup l'on apercu, mais font la grimace. Bof ! Entre Sawa on ne nous a pas appris a nous soutenir a être solidaires, quoi ? tu veux être tribaliste ? La preuve, nous avons eu ici des intervenants et intervenantes adroits ou maladroits, là n'étaient pas le problème. Mpeke voulait simplement des réactions. Il voulait que les Sawa s'expriment. Hélas, beaucoup, oui beaucoup sont passés nous rendre visites et anonymement se sont taillés sans laisser bien évidemment de traces. On ne les retracera pas simplement qu'on a été ravi de savoir qu'ils /elles sont venus, et ont visité sans crainte ni regards répulsifs. Le virtuel c'est fait pour ça aussi. Certains ont réagi avec des injures voir des anathèmes car quelque chose les enmerdait dans ce concept. Mais qu'est ce qui les enmerdait donc ?

 

Septembre 2007, c'est la rentrée scolaire. Nous avons pour beaucoup âpreté nos bana (enfants) pour cette occasion. Mon premier va en sixième. Il faut le voir sur son uniforme de collégien anglais, sa tête qui se rapproche de mes épaules.  Ma fille fait sa deuxième année en primaire. Oui tout ça vous remue émotionnellement. Vous, pas du tout ? Je suis désolé. Mais je dois rempiler avec mes étudiants à l'université. C'est d'autant plus excitant que je ne veux pas attendre de vivre ces moments magiques dans une sale de classe à faciliter l'acquisition du savoir à moi-même ainsi qu'aux autres. N'allez pas croire, on en apprend aussi des supposés plus petits, étudiants. Si non ce n'est pas digne de la pédagogie moderne. On est tous des étudiants quoi que debout le marqueur à la main les doigts sur le clavier pour exposer. Exposer je dis bien. On n'impose pas. Ce n'est pas de l'enseignement dans ce cas là. Si oui de l'éducation pour oppressés. Contrôler, abuser.  Oui, je ne veux pas me priver de voir ces regards qui rutilent, affamés de connaissance, qui me regardent comme ci étant venu d'une autre planète. Ils /elles partiront de la session après avoir applaudi et dit thank you sir ou  Mpeke. Ces moments valent tout l'or de la terre. C'est vous dire que je suis accro de ce métier que certains disent ingrats. Ingrats des ovations, des sourires, des amabilités, des remerciements et recommandations, c'est ça aussi être Sawa?

 

Et Bona Sawa alors ?  Quoi, le blog ?

Tiens, tiens, je ne vous ai pas présenté une femme Sawa qui fait vibrer la toile a travers ce blog depuis ses premiers articles ici. Non, je laisse durer le suspens. Elle le fera toute seule, car elle le fait si bien pour les autres. Vous cherchez toujours à savoir qui c'est ? Non, non, elle ne remplace personne, elle crée sa présence. Elle est présente. C'est bien Martha Dayas Eyoum, notre nouveau membre rédactrice en chef bénévole. Nous lui préparons bientôt une interview bien concoctée par les soins de notre coordinateur et initiateur du projet Bona Sawa, Mpeke Mu Ntonga histoire de vous présenter en profondeur cette femme qui devient le symbole de tout un peuple et d'une Afrique créatrice et avant-gardiste. Dommage pour ceux qui escomptaient quelque chose de plus tape à l'œil ou alors impressionnant, mégalo. Vous avez pensé impressionnant ? Non, non, non, nous ouvrons un nouveau registre et approchons les choses différemment.

 

Au fait, pourquoi coure-t-on ? Y a-t-il compétition a faire avec qui que ce soient? Nous voulons être des Sawa qui font des choses en fonction des nécessités de l'instant, d'abord. Des nécessites collectives des Sawa dans le sens le plus large et non des nécessités individuelles.  Ici on vous épate en vous offrant des profils qui font la fierté de notre entité Sawa. Ici on réécrit l'histoire dynamique des peuples du Grand Sawa. Une histoire au présent et non au passé composé, simple ni moin encore conditionnel. Simplement parce que nous ne faisons pas que de commémorer et se lamenter en soulevant des épouvantails misérabilistes. Nous refusons le misérabilisme ambiant qui consiste à nous faire passer pour d'éternelles victimes. Nous écrivons pour que notre présent ait un sens où que nous sommes. Si vous ne vous en êtes pas rendu compte, lisez donc nos rubriques. Suivez Martha !

 

Tribalistes? Bien sur qu'avoir une famille bien organisée serait un crime tribaliste pour certains qui voient du mal a ce qu'un peuple épars se réorganise, se regroupe pour mieux donner à l'humanité ce qu'elle a de meilleur. Tribalistes! Alors que nous sommes salués par des personnalités universelles qui estiment que notre action est for-mi-da-ble ! Ce n'est pas seulement vous, heureusement qui nous envoyez des félicitations et encouragements, Thanks Good!.

 

Ce n'était pas les vacances pour nous ici dans Bona Sawa. Comme toujours nous avons bossé dure. Nous sommes toujours à la recherche des Sawa qui excellent dans leurs domaines, des gens simples qui ont un impact quasi effectif par leurs talents dans l'humanité. Oui, en bloguant, on les a mis sur la pointe de mire. C'est ça notre manière à nous de commencer a créer cette culture de la solidarité nouvelle Sawa. Ce que nous avons en retour n'est que la satisfaction d'accomplir sa mission pour son peuple et pour l'humanité. Mais quel peuple ? Nous ne sommes pas au Cameroun tous que je sache ! Et même que le Cameroun, moi j'en ai mare me lâchera l'autre. Oui, on a tous eu cette réaction.

Dans Bona Sawa on vous rappelle que le pays doit évoluer vers la modernité. Vous et nous en sommes tous facilitateurs. Il suffit d'en être conscients et de commencer par préparer cette transition afin qu'elle se fasse sans grands traumatismes. De quelles changements parle-t-il ce Batanga?

 

Ok! Nous, dans Bona Sawa nous avons mi les bouchées doubles. A notre niveau, nous facilitons l'entrée de notre pays dans cette ère moderne. Dommage si nous n'avons pas voulu faire ça en grande pompe. Il n'y a personne à pomper de toutes les façons. Nous voulons simplement laisser place à une nouvelle génération qui fera la modernisation du Cameroun.

 

Et nous qui sommes coincés ici en outre atlantique ? Nous sommes l'espoir du Cameroun qui transmute et d'un monde qui a, à apprendre de nous tous.

Bonne rentrée scolaire, académique. Soyons créatifs pour un Grand Sawa local qui bouge en tendem avec les Sawa d'outre-atlantique.

 

Na Ndol'a Sawa ! Un amour de Sawa !

 



12/09/2007
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