Insécurité dans le terroir.
Insécurité à Bonaberi: peur sur la ville (29/05/2006)
Depuis quelques mois, la population de Bonaberi ne se sent plus en sécurité chez elle, à partir d'une certaine heure. Des agressions à répétition viennent troubler la quiétude des habitants...
Par Christian Kamewe
Mr Edimo à l'hôpital
Depuis quelques mois, les populations de bonaberi ne se sentent plus en sécurité dans leurs rues à une certaine heure.
En effet, il ne se passe plus une nuit sans qu’un jeune, femme ou un adulte ne soit victime d’une agression physique. Ne soyez pas surpris qu’entre 21 heures et 05 h heures du matin, lorsque vous rentrez paisiblement chez vous, une bande de jeunes gens (entre 18 et 20 ans) vous abordent et vous entraînent dans une zone obscure. C’est la que (pour les plus chanceux) vous êtes dépouillés de tout objet de valeur et de l’argent ; c’est le cas d’une demoiselle dénommée MOUTO Annie (fille du Commissaire PEH PEH EBenizer) victime en compagnie d’un de ses amis il y’a près de 2 mois autour de 23 heures 10 minutes. Elle déclare « ils nous ont surpris dans le dos et nous ont immobilisés à plat ventre, c’est ainsi que l’un des trois agresseurs m’a dit personnellement de ne pas leur en vouloir, mais que ce sont les réalités et les conditions de la rue qui les poussent à agir ainsi. Ils nous ont pris 40.000 Frs, mon portable et 2 paires de tennis de mon ami ».
Pour d’autres par contre, ils sont physiquement agressés lorsqu’ils veulent résister ou lorsqu’ils ne possèdent pas de d’objet de valeur ou de l’argent. C’est le cas de Mr EDIMO (Voir Photos) agressés le 29 avril à 01 heures du matin. Il avait subi ce jour plus de 8 coups de poignard sur le corps. Il est jusqu’à de jour hospitalisé. Ce qui est surprenant dans tout cela d’après les propos des victimes est qu’ils pensent tous que ces « charcutiers nocturnes » poignardent tout simplement par amour du mal.
Mr Ngando et sa chemise ensanglantée
Mr ETOUMAN NGANDO (voir photo) poignardé dans la nuit du 27 avril 2006 entre 23 heures 30 minutes et minuit a encore des frissons au corps lorsqu’il déclare « ce soir je rentrais chez moi avec ma femme, à l’entrée Moore Paragon nous n’avons pas eu la chance de trouver un ‘Bend – Skin’ (Moto - taxi) . C’est ainsi que nous avons décidé de cheminer à pied, quelques 150 mètres plus tard 3 jeunes hommes nous tiennent en respect et nous font coucher. Ils avaient sur eux des machettes, couteaux, et gourdins. Ma femme s’est mise à trembler et à versé des larmes, je leur ai signalé que j’avais 4.000 Frs sur moi. J’ai eu l’impression que cette phrase avait plutôt stimulé leur esprit sanguinaire, car ils nous ont copieusement bastonnés avec la machette, ensuite les coups de poignard sur nous sont venus conclure cette abominable soirée qui restera tristement gravée dans ma mémoire jusqu'à la fin de mes jours ».
La liste des victimes est tellement longue qu’il faut assez de temps pour les énumérer totalement.
Cependant il faut noter qu’il n’y a pas que les piétons qui sont visés, même les véhiculés sont aussi à la merci des pièges tendus par ses nouveaux coupeurs de rue du 21ème siècle. Nous citerons par exemple le cas de 2 amis de Mr NJIKE Mexxan (un parent du quartier Moore Paragon) qui ont été stoppés sur la rue ‘ Moore Paragon’. Ils étaient à l’intérieur d’un véhicule lorsque les gangsters qui se sont servis d’une longue barre en fer portant des pointes qu’ils avaient placé en route et qui ont percé les pneus de leurs véhicules. Pensant à une crevaison imprévue, ils sont sortis aussitôt du véhicule et c’est ainsi qu’ils ont été assommés les uns après les autres. Les gangsters n’ont rien demandé pourtant l’un avait 80.000 Frs sur lui et l’autre possédait 30.000 Frs. A coups de machette, ils ont été massacrés au point où l’une des victimes a été évacuée en France, aux dernières informations celle-ci n’aurait pas encore retrouvé la mobilité de ses bras. De même nous pouvons citer le cas de Mr DEUGOUE évacué aussi en France il y a plus de 2 mois et qui a subi aussi les mêmes atrocités à quelques pas de chez lui sur la rue du collège LEVANT alors qu’il rentrait lui aussi avec son véhicule.
Mlle Mouto qui témoigne
Nous constatons donc que personne à BONABERI n’est épargné, que tu sois à "l’ancienne route", à "la nouvelle route", aux alentours de "l’hôpital CEBEC" ou au "Centre Équestre", l’inquiétude gagne du terrain. Cependant, depuis 4 mois, l’ancienne route détient la palme d’or avec plus de 75 agressions. La zone la plus ciblée reste la rue "IMP" (entrée SOGEREL) jusqu'à la rue "Moore Paragon". Donc sur un rayon d’environ 1 Km. la stupeur est totale et le sang coule à flot.
Ce qui sidère le plus au vu de toutes ses atrocités est le silence des forces de l’ordre qui n’apportent pas un soutien total.
Généralement lorsqu’elles sont interpellées, elles possèdent toujours des motifs pour ne pas ce déplacer, tels que : « il n’y a pas d’éléments sur place », « ils n’y a pas de carburant dans les véhicules », « il n’y a pas de munitions dans les armes » et bien d’autres motifs encore. C’est de ce fait que les populations de Bonaberi et particulièrement les jeunes des différents quartier de la place ont décidé de mettre sur PIED des comités de vigilance de lutte contre le banditisme c’est ainsi que nous avons assisté au 2 premières réunions organisées par l’un de ces comités à savoir celui du quartier MPANJO qui était présidé par son président Mr FONKAM Patrick dit "TASSOTI" pour d’aucuns. Ces réunions qui venaient juste à point nommé pour continuer un ensemble de démarches qui ont été mises sur pied donc l’une est la patrouille qui a commencé à être menée par les jeunes du dit quartier toutes les nuits afin d’essayer de répudier ses malfrats.
Lors des 2 réunions tenues à savoir celle du dimanche 7 mai et celle du dimanche 21 mai, il a été relevé la forte présence des parents qui vivent depuis longtemps une phobie énorme et certains témoignages précédemment cités. De même il a été rappelé que les éléments de la brigade de gendarmerie commandés par le capitaine MEYONG auraient fait une descente sur le terrain dans l’un des fiefs de ses gangsters (une Maison d’habitation abandonnée) et ils ont capturé 5 jeunes en compagnie de machettes, de couteaux tranchants et d’un pistolet à feu. Lors de l’intervention, 1 des jeunes a été froidement abattu et 4 ont été transportés dans les locaux de la gendarmerie. Après aveux, l’un d’eux auraient affirmés qu’ils sont au nombre de 12 et que 7 de leurs amis courent encore dans les rues.
Bien que les agressions continues à l’heure où l’article a été rédigé, il faudra déjà saluer cette intervention de la gendarmerie et cette mobilisation énorme des jeunes qui ont pu alertés la gendarmerie et la police, et ont essayé de répertorier les zones de campement de ses malfrats.
Maintenant il ne reste plus à attendre que les autres malfrats soient arrêtés afin que le calme se rétablisse à Bonaberi.
Par notre correspondant à Bonaberi, Christian Kamewe
Depuis quelques mois, la population de Bonaberi ne se sent plus en sécurité chez elle, à partir d'une certaine heure. Des agressions à répétition viennent troubler la quiétude des habitants...
Par Christian Kamewe
Mr Edimo à l'hôpital
Depuis quelques mois, les populations de bonaberi ne se sentent plus en sécurité dans leurs rues à une certaine heure.
En effet, il ne se passe plus une nuit sans qu’un jeune, femme ou un adulte ne soit victime d’une agression physique. Ne soyez pas surpris qu’entre 21 heures et 05 h heures du matin, lorsque vous rentrez paisiblement chez vous, une bande de jeunes gens (entre 18 et 20 ans) vous abordent et vous entraînent dans une zone obscure. C’est la que (pour les plus chanceux) vous êtes dépouillés de tout objet de valeur et de l’argent ; c’est le cas d’une demoiselle dénommée MOUTO Annie (fille du Commissaire PEH PEH EBenizer) victime en compagnie d’un de ses amis il y’a près de 2 mois autour de 23 heures 10 minutes. Elle déclare « ils nous ont surpris dans le dos et nous ont immobilisés à plat ventre, c’est ainsi que l’un des trois agresseurs m’a dit personnellement de ne pas leur en vouloir, mais que ce sont les réalités et les conditions de la rue qui les poussent à agir ainsi. Ils nous ont pris 40.000 Frs, mon portable et 2 paires de tennis de mon ami ».
Pour d’autres par contre, ils sont physiquement agressés lorsqu’ils veulent résister ou lorsqu’ils ne possèdent pas de d’objet de valeur ou de l’argent. C’est le cas de Mr EDIMO (Voir Photos) agressés le 29 avril à 01 heures du matin. Il avait subi ce jour plus de 8 coups de poignard sur le corps. Il est jusqu’à de jour hospitalisé. Ce qui est surprenant dans tout cela d’après les propos des victimes est qu’ils pensent tous que ces « charcutiers nocturnes » poignardent tout simplement par amour du mal.
Mr Ngando et sa chemise ensanglantée
Mr ETOUMAN NGANDO (voir photo) poignardé dans la nuit du 27 avril 2006 entre 23 heures 30 minutes et minuit a encore des frissons au corps lorsqu’il déclare « ce soir je rentrais chez moi avec ma femme, à l’entrée Moore Paragon nous n’avons pas eu la chance de trouver un ‘Bend – Skin’ (Moto - taxi) . C’est ainsi que nous avons décidé de cheminer à pied, quelques 150 mètres plus tard 3 jeunes hommes nous tiennent en respect et nous font coucher. Ils avaient sur eux des machettes, couteaux, et gourdins. Ma femme s’est mise à trembler et à versé des larmes, je leur ai signalé que j’avais 4.000 Frs sur moi. J’ai eu l’impression que cette phrase avait plutôt stimulé leur esprit sanguinaire, car ils nous ont copieusement bastonnés avec la machette, ensuite les coups de poignard sur nous sont venus conclure cette abominable soirée qui restera tristement gravée dans ma mémoire jusqu'à la fin de mes jours ».
La liste des victimes est tellement longue qu’il faut assez de temps pour les énumérer totalement.
Cependant il faut noter qu’il n’y a pas que les piétons qui sont visés, même les véhiculés sont aussi à la merci des pièges tendus par ses nouveaux coupeurs de rue du 21ème siècle. Nous citerons par exemple le cas de 2 amis de Mr NJIKE Mexxan (un parent du quartier Moore Paragon) qui ont été stoppés sur la rue ‘ Moore Paragon’. Ils étaient à l’intérieur d’un véhicule lorsque les gangsters qui se sont servis d’une longue barre en fer portant des pointes qu’ils avaient placé en route et qui ont percé les pneus de leurs véhicules. Pensant à une crevaison imprévue, ils sont sortis aussitôt du véhicule et c’est ainsi qu’ils ont été assommés les uns après les autres. Les gangsters n’ont rien demandé pourtant l’un avait 80.000 Frs sur lui et l’autre possédait 30.000 Frs. A coups de machette, ils ont été massacrés au point où l’une des victimes a été évacuée en France, aux dernières informations celle-ci n’aurait pas encore retrouvé la mobilité de ses bras. De même nous pouvons citer le cas de Mr DEUGOUE évacué aussi en France il y a plus de 2 mois et qui a subi aussi les mêmes atrocités à quelques pas de chez lui sur la rue du collège LEVANT alors qu’il rentrait lui aussi avec son véhicule.
Mlle Mouto qui témoigne
Nous constatons donc que personne à BONABERI n’est épargné, que tu sois à "l’ancienne route", à "la nouvelle route", aux alentours de "l’hôpital CEBEC" ou au "Centre Équestre", l’inquiétude gagne du terrain. Cependant, depuis 4 mois, l’ancienne route détient la palme d’or avec plus de 75 agressions. La zone la plus ciblée reste la rue "IMP" (entrée SOGEREL) jusqu'à la rue "Moore Paragon". Donc sur un rayon d’environ 1 Km. la stupeur est totale et le sang coule à flot.
Ce qui sidère le plus au vu de toutes ses atrocités est le silence des forces de l’ordre qui n’apportent pas un soutien total.
Généralement lorsqu’elles sont interpellées, elles possèdent toujours des motifs pour ne pas ce déplacer, tels que : « il n’y a pas d’éléments sur place », « ils n’y a pas de carburant dans les véhicules », « il n’y a pas de munitions dans les armes » et bien d’autres motifs encore. C’est de ce fait que les populations de Bonaberi et particulièrement les jeunes des différents quartier de la place ont décidé de mettre sur PIED des comités de vigilance de lutte contre le banditisme c’est ainsi que nous avons assisté au 2 premières réunions organisées par l’un de ces comités à savoir celui du quartier MPANJO qui était présidé par son président Mr FONKAM Patrick dit "TASSOTI" pour d’aucuns. Ces réunions qui venaient juste à point nommé pour continuer un ensemble de démarches qui ont été mises sur pied donc l’une est la patrouille qui a commencé à être menée par les jeunes du dit quartier toutes les nuits afin d’essayer de répudier ses malfrats.
Lors des 2 réunions tenues à savoir celle du dimanche 7 mai et celle du dimanche 21 mai, il a été relevé la forte présence des parents qui vivent depuis longtemps une phobie énorme et certains témoignages précédemment cités. De même il a été rappelé que les éléments de la brigade de gendarmerie commandés par le capitaine MEYONG auraient fait une descente sur le terrain dans l’un des fiefs de ses gangsters (une Maison d’habitation abandonnée) et ils ont capturé 5 jeunes en compagnie de machettes, de couteaux tranchants et d’un pistolet à feu. Lors de l’intervention, 1 des jeunes a été froidement abattu et 4 ont été transportés dans les locaux de la gendarmerie. Après aveux, l’un d’eux auraient affirmés qu’ils sont au nombre de 12 et que 7 de leurs amis courent encore dans les rues.
Bien que les agressions continues à l’heure où l’article a été rédigé, il faudra déjà saluer cette intervention de la gendarmerie et cette mobilisation énorme des jeunes qui ont pu alertés la gendarmerie et la police, et ont essayé de répertorier les zones de campement de ses malfrats.
Maintenant il ne reste plus à attendre que les autres malfrats soient arrêtés afin que le calme se rétablisse à Bonaberi.
Par notre correspondant à Bonaberi, Christian Kamewe
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