BONA SAWA

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GRAND SAWA: L'HISTOIRE QUI FAIT DESORDRE DANS L'ENSEMBLE

GRAND SAWA: L'HISTOIRE QUI NE REFLETE PAS L'ESPRIT D'UN ENSEMBLE SOLIDAIRE

 

Par Mpeke Mu Ntonga

Londres, ce 28.08.2006

 

 

Animés par l'esprit du 'Grand Sawa', qui nous donne le courage et la détermination de mener notre action de rapprochement des peuples Sawa, nous nous sommes donné pour mission première d'aller en lutte contre les idées reçues, les préjugés tribalistes, les stéréotypes et fausses conceptions de ce qui semble être l'histoire Sawa en général. Nous sommes contre toute tentative de division au sein des peuples Sawa. Fort de cette détermination, nous avons parcouru l'histoire de nos congénères Malimba écrite par les chers Marcellin NDOUMBE & Christophe BEKOE intitulé : MALIMBA: Le Peuple et son Histoire, publiée, parait t-il au édition Manielle mais aussi et surtout dans le site Internet à controverse de Biangue Ntinda Jean (Bamiléké) geré par Dikobè Métusala Paul, (notre frère Bakoko-Malimba) www.  peupleSawa. com, en cette année 2006.

 

Mpèkè disais déjà en écrivant l'histoire du peuple Batanga que « nous ne devons pas nous laisser emporter par les démons des haines et des volontés vengeresses qui sommeillent au fond de nous, lorsque nous écrivons les histoires de nos peuples respectifs». Cet exercice, cependant d'écriture de notre histoire est d'autant plus important que nous ne devons pas s' y lancer pour ressasser un passé pour assouvir des 'fantasmagories' individuelles ou de petits groupes d'individus. C'est un exercice et une activité scientifique qui demande plus ou moins précisions, disciplines et connaissances des outils et techniques à utiliser pour interroger le passé afin de faire choir la vérité. Une vérité qui doit nous aider à retrouver la fierté non seulement de nous guider, mais aussi et surtout de garantir une paix et solidarité entre nous peuples du Grand Ensemble Sawa que nous sommes en train de viabiliser et enfin inscrire dans la conscience de plus d'un Sawa.

 

Nous ne sommes pas contre les déballages d'histoires comme certains se voient le droit de faire. Nous encourageons d'ailleurs les Sawa à se lancer dans cet exercice de recherche ou d'interrogation de notre passé, pour que des pistes jaillissent qui nous donnent des résultats vraisemblables sur ce qui doit nous réunir et non nous séparer. Les risques d'erreurs sont evidents mais les risques de vouloir reécrire l'histoire avec des desseins peu a encourager la consolidation et du reforcement du 'Grand Sawa' est ici aussi evident.

De toutes ces erreurs nous reconnaissons les plus honnêtes et celles qui le sont moins.

 

Nous nous offusquerons donc toujours de la présence d'un site intrnet qui étalent des messages et des discours qui sont contre l'esprit même du 'Grand Sawa' ; un site qui encourage la haine entre les Sawa ou encore un pure et simple chauvinisme entre Sawa. L'exemple que voici parle de lui-même. Nous avons, avec toute la sympathie et le respect que nous avons pour nos congénères Malimba/Balimba, voulu analyser les écrits de Ndoumbè et Békoè, pour extraire la profondeur de leur pensée. 

 

Ndoumbè et Békoè s'interrogent au cours de leur voyage dans l'histoire Malimba qu'ils ont bien voulu nous faire partager en ces termes : « Qu´ est-ce qui pousse les ressortissants des groupes voisins à vouloir à tout prix intégrer ou fondre en leur sein, les MALIMBA dont ils connaissent pourtant les spécificités et les différences d´avec leur propre groupe? » (Extrait de peuples Sawa.com, 2006)

 

De quelles 'groupes voisins' parlent nos deux auteurs, ne reste un mystère pour personne. Ce qui nous intéresse dans cette triste phrase c'est le ton du rejet des autres peuples qui veulent avoir en 'leur sein' des Balimba/Malimba. La suite de la phrase démontre a moins qu'on se trompe, la volonté des auteurs de vouloir établir les Balimba comme une entité qui s'isole avec ces 'specifités' 'ces différences' d'avec les autres groupes. Ceci est d'autant plus élémentaire et fait preuve du manque de sérieux de nos deux congénères auteurs Sawa Malimba. Nous sommes sceptiques quant à l'unanimité dans le peuple Malimba de ce livre s'il existe reellement ; (Des Malimba qui savent la valeur du 'Grand Sawa' et qui y adhèrent depuis des temps immémoriaux). La fin de la phrase semble mal articulée au point de nous laisser dire que les auteurs parlent des Malimba eux-mêmes. A analyser cette phrase, nous sommes interpellés par le manque d'éclaircissement et de précision des auteurs, ce qui laisse voire quelques expressions assez ambiguës. En terme de solidarité et d'esprit du 'Grand Sawa', cette question plus qu'une assertion trahit le dessein profond de ces auteurs et non de nos congénères Sawa Malimba tout entier. Il reste tout de même  a chercher a savoir pourquoi, les deux auteurs se plaindraient du fait que les Malimba se fassent 'intégrer' ou 'fondre' dans des groupes voisins à moins qu'ils aient cru que les spécificités des Malimba les rendaient incompatibles sociaux avec d'autres peuples voisins qui ne sont de prime abord que des peuples du 'Grand Sawa'.

Ce type d'écrit quoi que questionnant ce qui pour nous reste inquestionnable fait preuve d'aberration notoire qui affaiblie la force du 'Grand Sawa' qui se construit du Cameroun jusqu'à la diaspora.

 

Que les deux auteurs s'interrogent sur « qui sont les MALIMBA ? Est légitime. Mais a savoir « …Pourquoi certains de leurs ressortissants s´accommodent-ils du statut d´assimilé ou d´apparenté au lieu d´affirmer leur propre identité? » (Ndoumbe et Bekoe, PPS.com, 2006) est assez paradoxal de l'esprit même du 'Grand Sawa' que nos ancêtres ont toujours voulu et que nous tenons à préserver. Nous encourageons par ailleurs ces auteurs a explorer cette piste de l'origine du peuple Malimba/Balimba tout en tenant compte qu'ils sont d'après les deux auteurs, descendants d' ILIMBE, « l´ancêtre dont ils tirent le nom, [qui] était l´ ainé des enfants de MBEDI, fils de MBONGO, fils de MBE (ou MBWE) issu du groupe BAKOTA du Congo dont tous les SAWA du Cameroun se reclament. Dans le groupe SAWA, les MALIMBA, DOUALA, PONGO et leurs frères, descendants directs de MBEDI, sont des BOMBEDI ou des BONA MBEDI. » (Dans PPS.com, 2006.) Ironie du sort, nos auteurs ont cependant, eu la réponse à leur question qui veut que « les MALIMBA appartiennent au grand groupe SAWA établi au Cameroun sur le littoral maritime et ses environs. » (Ndoumbe et Békoè, 2006) De quelles voisins environnants parlent donc nos chers historiens et congénères du 'Grand Sawa'? Nous ne pensons pas que certains Malimba 's'accommodent du statut 'd'assimilés' ou 'apparente'. Nous estimons qu'ils sont simplement fiers de leurs origines  et d'appartenir au Grand ensemble Sawa dont ils ne jugent pas l'esprit ni moins les spécificités des autres Sawa qu'ils comparent avec les leurs. Ils sont des Sawa du 'Grand Sawa' un point, un trait. A Kribi avec des Batanga, ou des Iyassa, ils savent qu'ils sont avec les leurs. A Douala avec les Duala, ils savent qu'ils sont aussi avec les leurs ainsi de suite avec les Bakoko, Bassa et autres Bakweri etc.… Pourquoi aller chercher a savoir la spécificités des Malimba qui densent le Mbaya comme les Batanga, Bassa, Bakoko, Douala, et autres peuples Sawa? C'est de ce qui nous rapproche dont il est question et non ce qui nous divise. Nous n'avons pas vu de specificité ou de d'exception Malimba si ce n'est l'allusion maladroite faite ici selon laquelle : « Ayant brisé la résistance MALIMBA et signé des traités avec les Chefs Duala, les Allemands crurent que les portes du Cameroun leur étaient largement ouvertes. » Voici des insinuations peu élogieuses à notre avis. Nul n'ignore ni moins ne nie l'impact qu'a eu le peuple Malimba sur la colonisation, au même titre que la plus part des autres peuples Sawa. Il y a un zeste d'accusation dissimulée dans cette phrase donc l'auteur ou alors 'les auteurs' sont maîtres. Un style que nous connaissons déjà assez bien. (Ce qui nous force un léger sourire chaque fois, étant sur la piste d'un phénomène qui révèle de la psychosociologie sur internet. Nous tenons notre petit démon par la queue). Est–ce le but recherché par les auteurs et ceux qui ont voulu faire la promotion de cette histoire Sawa? Que Manjombè Robert ait déniché cette histoire Dieu seul sait où, n'est plus à questionner. Que Dikobè Métusala Paul l'ait insèrée à la hâte dans le site Internet de Biangue Ntinda Jean (Bamilké) où il est l'homme orchestre, (Mbolédi alias Web master) n'est pas non plus à questionner. Nous avons eu suffisamment de réponses de ces promoteurs de chapitres d'histoires dénigrantes des Sawa qui ne nous laisse qu'un goût antinomique de l'esprit même du 'Grand Sawa' en reconstruction, qui s'inspire de celui lègué par nos ancêtres.

 

Arrêtons de remuer le couteau dans la plaie qui fait notre faiblesse. 'Assimilés', 'apparentés' ces termes ne doivent pas avoir de place dans le 'Grand Sawa' en chantier. Ce genre de faux concepts doivent être éliminés du langage qui écrit le 'GS nouveau'. Le 'Grand Sawa' est union, cohésion, rassemblement et non des termes qui sortent des cerveaux qui ne font pas la différence entre Sawa et Sawa.

Il y a comme un peu de légèreté lorsque nos deux congénères affirment que « l´histoire récente situe le départ du groupe de PITI DIBAMBA où un problème d´inceste [CENSURE] provoqua la dislocation de la famille. Les fils et petits-fils de MBEDI descendirent le cours du fleuve DIBAMBA et se séparèrent à l´estuaire de Cameroun. » On n'a l'impression d'être en train de lire un conte extrait 'des contes et légendes du Cameroun'. Nul ne sait à quelle période de notre ère ceci se relate. Le web master Dikobè Métusala Paul s'est pourtant donné le plaisir de censuré des passages ici avec la mention 'censuré'. Il se justifiera par après en disant : « Nous tenons à informer surtout les nouveaux membres que Peulesawa n´est auteur des textes. Nous les recevons des Sawanautes, et le publions, dans la hâte, sans avoir scruté le contenu. » (Dikobè Paul, 2006,  PPS.Com) Si notre web master censure après avoir lu a la hâte, qu'a-t-il vu pour censuré donc ? Nous n'en avons pas fini d'avoir des surprises avec notre congénère web master porte parole des Malimba qui ne suivent pas sa route de tribaliste qui veut enfermer les Malimba dans un cercle d'involution carcéral. Heureusement, Web master n'est qu'une habilité informatique qui ne veut pas dire monopole d'éducation générale ou d'instruction.

 

On est un peu prit de court lorsqu'ils insiste, notre web master en disant : « Est ce que la Communauté n´a pas le droit à un débat d´idées? Doit-on dire rien que du bien, même si parfois il y a eu des animosités entre nous? » (Dikobe Paul, 2006, PPS.Com). Nous ne savons pas de quelles 'animosités entre nous' Sawa fait allusion le Web master, qui justifie une fois de plus les écrits de Ndoumbè et Békoè après qu'un article de Mpeke Mu Ntonga alors, mette ce texte en souffrance.

 

Ressasser le passé en insistant sur des expériences fâcheuses n'est pas synonyme de courage, d'intelligence et d'esprit du 'GS' nouveau que nous inscrivons. A la place d'ovations pour son site Internet d'avec Biangue Ntinda, nous invitons notre congénère à un peu de lucidité. La haine et l'incitation à la haine entre Sawa n'est que la signature de notre propre dégénérescence.

 

Revenons sur le livre de Ndoumbè et Békoé sur les Malimba. Ils nous font croire que « Parmi tous les Sawa, de nombreux chercheurs s´accordent à dire que la langue MALIMBA est celle qui se rapproche le mieux de celle parlée par leurs ancêtres. » (Ibid) Que la langue Malimba reste celle qui se rapproche le mieux de celle parlée par leurs ancêtres n'est rien de bien dramatique ou mystérieux. Les langues apparaissent, évoluent, se transforment et voir même disparaissent.  Les Sawa Malimba, les Douala, les Batanga ont tout de même pour finir des ancêtres communs tout comme la plupart des Sawa, et nous ne voyons pas où est le drame de parler sa langue Sawa avec quelques différentes intonations ou variations. Cela nous empêche t-il de nous entendre, d'échanger, de vivre ensemble, de nous marier les uns avec les autres? 

 

Nous ne voyons, par ailleurs pas la raison pour laquelle, nos deux auteurs persistent parlant de la langue Malimba avec les autres communautés Sawa, en notant que « d´autres ne le confirment que mieux à leur corps défendant à l´instar de Samuel EBANDA II, un éminent chercheur Douala, qui affirme que « la langue MALIMBA c´est la langue Douala telle qu´elle était parlée il y a environ 100 ans» (Ibid) Nous aimerons voir les travaux de recherches de l' éminent chercheur Sawa Duala, Ebanda Samuel II cité dans ce livre d'histoire sans références appropriées. Ok ! Reconnaissons à nos deux historiens d'avoir ici révélés 'quelque chose d'important', qui démontre que le peuple Malimba a pu conserver le parlée originel de nos ancêtres communs et par ricochet que nous devons voir que le Duala par exemple avec le Batanga, le Ewodi et autres seraient des langues issues du Malimba et ainsi de suite. Nul, nous parions ne voudra se lancer dans cet exercice des recherches élémentaires sachant de toutes évidences que les Sawa sont pour beaucoup issues d'une même lignée ancestrale Bantou. Où est le problème que les Douala, les Batanga, les Pongo, les Ewodi, les Bo'o, les Bakweri et tous autres descendants de la lignée de Mbedi ait apporté des modifications à leur manière de parler ?  La piste suivit par les uns et les autres de nos peuples Sawa Bassa, Bakoko, Douala, Malimba, Batanga, Iyassa, Ewodi, Pongo, Bo'o, Mbo'o, Bakweri et j'en passe et d'autres pour partir du Congo (l'une des principales stations de notre exode vers les côtes Ouest) où encore plus loin, de l' Est du Continent et des vallées du Nil pour se retrouver ou nous sommes aujourd'hui, sont elles aussi difficiles a retarcer si les cours d'eaux et fleuves qui sillonnent le continent ne nous revellent pas nos passages trahits par la forte ressemblance a un niveau ou l'autre de nos langues communes? Ne nous limitons encore moins, ne nous contentons pas de cette piste seule du Congo. Elle est plus que parlante. Explorons aussi celles du Kenya, du Zimbabwé, de l'Ouganda, du Rwanda, du Burundi, de l'Angola, de la Tanzanie, plus proche encore, celles du Gabon et de la Guinée Equatoriale, de Sao Tomé et principes ? (Vous commencez à avoir du vertige dans votre Sawa attitude à force de la profondeur? L'inconnu fait toujours peur et force parfois au repli et au rejet de l'autre). Les langues de ces pays portent des signes identitaires forts de nos sources Sawa  (revenons à notre escarcelle commune du Cameroun). Nos souches, si nous voulons les soulever, les explorer pour savoir qui nous sommes, vont jusqu'en Afrique du sud.

 

Restons sur notre périmètre géographique, social et politique du Cameroun pour rester plus circonscrit. Est–ce que cela nous empêche d'échanger, de construire un avenir qui se doit d'être meilleur pour les générations à venir, en construisant un ensemble fort qui justement restitue nos origines en écrivant des histoires authentiques et vérifiables ?

 

Où est le drame si « l´écriture de la Bible en Douala s´est beaucoup inspirée du MALIMBA dont la langue pluus riche et plus variée, restituait mieux leur signification à certains mots ; mais aussi parce que l´un des traducteurs principaux, le Pasteur ITONDO était MALIMBA. » (Bekoe et Ndoumbe PPS.Com, 2006). Toutes les langues Sawa aussi peu parlée soient t-elles sont riches. Elles aussi restituent bien la signification de certains mots et que ces mots portent une définition bien précise qui sied à ces autres peuples Sawa.

 

Les peuples du 'GS' doivent s'auto promouvoir, mais de grâce, gardons en esprit l'idée du 'Grand Sawa' que nous devons par ailleurs tous prôner pour renforcer notre solidarité collective et non amoindrir avec des histoires de cette nature.

 

Rien n'est plus imprécis que de découvrir après avoir appris que l'ancêtre des Balimba est 'Ilembè' et par après Dikobé Métusala Paul s/c Manjombè Robert, ici nous recommande de  lire « l´intéressante histoire des Malimbas, dont l´ancêtre, Limba était le premier fils de Mbedi, donc frère de Ewalè (Duala). » Voici encore des imprécisions qui nous font dire que, nous avons a faire a des inconsistances notoires qui reconnaissons le, ont fait l'effort de nous apporter ces quelques détails historiques bien que, a explorer avec des lorgnons.

 

 

Il n' y a pas de doutes de la familiarité proches de tous les peuples Sawa. Nos us, nos coutumes nos langues nos noms, certains de nos emplacements géographiques sont plus expressifs que toutes les cartes géographiques jusqu'ici établies pour créer la confusion dans la conscience du peuple Sawa. L'esprit du 'GS' doit lutter contre cette perception erronée de notre ensemble. C'est pourquoi, nous réitérons les uns et les autres a plus de décence, a plus de d'humilité, d'amour, de solidarité et de concorde lorsque nous écrivons nos histoires Sawa. Nous sommes persuadés que les Balimba intellectuels qui ont lu cette histoire de leur peuple ont dû avoir la moue d'embarrassement. Pour nous dans Bona Sawa, nous continuons à explorer ce type d'attitude anti 'Grand Sawa'. Cette histoire cependant est un début d'écriture de l'histoire Sawa Balimba. Elle n'est pas encore du goût de la philosophie de 'Grand Sawa nouveau' cet ensemble solidaire que nous construisons en ligne. Elle gagnera à être dépoussiérée de toutes considérations tribalistes et toutes sortes de préjugés qui empoisonnent le déploiement collégial du 'Grand Sawa'. Le peuple Sawa est un et se doit d'être  indivisible spirituellement.

 

 « Dans les manuels scolaires n´avons-nous pas appris le passage du gouverneur francais d´origine antillaise Félix EBOUE ! Quelle homonymie avec tous les EBOUE qu´on retrouve chez les MALIMBA dont EBUE ETONGO assassiné le 18 janvier 1890 ! » Une fois de plus quelle est l'insinuation entre le passage du gouverneur Félix Eboue originaire de la Martinique et les Malimba qui porteraient son nom? Qu'est ce qui ne dit pas que ce nom n'est pas qu'un de nos noms Bantu? Ne reconnaissons nous pas que nous avons des frères et sœurs aux Antilles et aux Caraïbes qui portent nos noms de familles? Si les auteurs ont voulu nous mettre sur la piste antillaise de nos parentalies tant mieux. Si c'en est le contraire, mais alors quelle inquiétude….Que cachent ou alors que visent nos auteurs?

 

Nous aimerons que l'équipe de PPS.com nous fasse l'amabilité de publier la page du livre exposant son ISBN et la date de publication a défaut de nous présenter ici la copie intégralement scannée dudit livre. Faute de quoi, nous inviterons les internautes à découvrir l'aspect frauduleux et illégal du site pps.com et déclarerons cette histoire publiquement inadéquate à moins que des corrections soient faites dans les plus brefs délais. Nous vous recommandons par ailleurs d'explorer le site peuples Sawa.com avec beaucoup de vigilance car certaines photographies ne correspondent pas avec les lieux évoqués. Par exemple sur l'histoire des Malimba, vous avez en photo d'introduction une image des chutes de la Lobé (Kribi). Que l'auteur ait voulu ici nous faire voir le lien entre Batanga, Mabéa et Badjèli avec les Malimba/Balimba n'est pas une mauvaise idée, simplement, le contexte n'est pas approprié ici. Ca fait un désordre géographique. Ce n'est pas non plus ici, renier les liens de sang qui attachent les Balimba/Malimba aux Batangas, simplement, mettre les choses là où elles doivent être et ssumer nos manquements.

 

 

 

Les chutes de la Lobe a Kribi. Extrait de PPS: Malimba (Tribus) page:REGIONS,PEUPLES, COMMUNES, ASSOCIATIONS (peuplessawa.com)

 

Le 'Grand Sawa' ne doit être plus qu'une idée, mais aussi un esprit, une philosophie, que nous sommes en train d'imprimer dans Bona Sawa et que nous invitons tous les peuples Sawa à élaborer. Tous les Peuples Sawa y ont a gagner qu'a s'auto marginaliser sous des préjugés peu constructifs synonymes de sous développement. Le 'Grand Sawa' est un ensemble, se meurent déjà les peuples Sawa qui le snobent ou le renient.  Nous espérons que les membres de la très noble organisation des Malimba « ILIMBE-ILIMBE » qui parraine toutes les associations et organisations MALIMBA ») mettra sur l'ordre du jour de ses réunions, le thème de la réécriture de l'histoire du peuple Malimba que nous espérons lire avec plus de fierté Sawa et aussi evoquer le  debat sur le 'Grand Sawa '. Nous savons que cette organisation a des membres capables de siéger pour faire cet important  travail. Il doit en être de même des autres peuples Sawa qui n'ont pas encore élaboré l'histoire de leur peuple. Dans Bona Sawa, en toute solidarité avec nos congénères Malimba et tous les autres Sawa, ont vous dit avec esprit du 'Grand Sawa nouveau' , à bientôt !!!!!!

 

 



31/08/2006
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