BONA SAWA

BONA SAWA

NE VOUS TROMPEZ PAS D’ENNEMIS

NE VOUS TROMPEZ PAS D'ENNEMIS

 

 

L'Edito Real de Mpeke Mu Ntonga, Octobre 2007

 

 

 

Etre animateur/animatrice, modérateur/moderatrice, chroniquer/ chroniqueuse, webmaster/webmasteresse  d'un site Internet ou d'un blog a une portée fondamentale pour les communautés qu'ils desservent. Dans Bonasawa, nous essayons de nous démarquer de ce qui se fait ci et là. Nous nous voulons porter les aspirations de la communauté Sawa où qu'elle se trouve dans le monde et dans le Sawaland. C'est cela notre optique première. C'est pour cela que nous ne nous sommes pas assignés seulement la responsabilité de créer un espace social en ligne, mais aussi et surtout de lui donner un contenu. Nous n'attendions pas que ce contenu soit reçu chaque fois à l'unanimité, car nous ne voulons pas dire des choses par soucis d'uniformité avec tout le monde. Nous disons des choses que d'aucuns n'ont pas le courage de dire, quand bien même caches derrière des blogs ou des sites internets comme webmasters, blogueurs et commentateurs. Nonobstant, ce constat, nous poursuivons notre mission. Et moi, je me suis promis de vous offrir un édito' Real tous les mois pour recadrer l'action de Bonasawa et même vous offrir une analyse des commentaires postés sur l'espace.

 

Nous recevons, heureusement, beaucoup d'encouragements hors ligne des Sawa, des occidentaux, amis/(ies) des Sawa et tant d'autres personnes encore. Ces personnes  laissent des messages qui démontrent leur nature et l'esprit qui les entraîne sur notre projet. Ils/ elles contribuent à la création de cet espace virtuel d'éducation où nos échanges nous aident à mieux nous comprendre d'abord nous même avant d'aller comprendre les autres. Je fais bien évidemment allusion au Grand peuple Sawa pour lequel nous avons monté cet organe avec une fois de plus pour modile de faire entendre ses aspirations socioculturelles, économiques etc.…

 

Nous n'avons pas la prétention d'embrasser le monde et ses idéologies pour s'y perdre au détriment du Grand Sawa. Nous sommes dans le monde pour montrer que nous sommes une exception culturelle dans une Afrique en miniature qu'est le Cameroun. Le peuple Sawa existe, c'est une valeur mondiale désormais et nous ne voulions ici que le faire savoir et renforcer cette thématique en mettant en exergue les acteurs de cette réputation qui dépasse les frontières Camerounaises. Nous nous inscrivons dans le concert de promotion des communautés tribales/ethniques qui contribuent au développement de notre humanité.

 

Nous avons voulu sortir des ragots (Kongossa) sempiternels à la Sawa qui ne se limitent qu'a des réactions et des haines qu'on cultive par la même occasion pour des broutilles. Nous nous voulons ici, apporter un sang nouveau Sawa sur la toile. Si nous sommes uniques c'est parce que le peuple Sawa est unique. Mieux, nous offrons des articles proches des Sawa et de leurs amis (es). Nous débattons des sujets de la vie de tous les jours. Nous ne rêvons pas d'être des Mères Teresa ou des Gandhi et Mandela etc… Nous ne planons pas avec des concepts mal exploités qui deviennent faux à la fin car nous les interprétons mal. Nous sommes des Sawa qui ont leur tête dans le monde et leur Cœur dans le Sawaland. Nous véhiculons une Sawanitude du 21eme siècle qui se retrouve si bien dans la synthèse de nos articles emmenés ici tour à tour par Martha Dayas Eyoum notre rédactrice en chef et moi-même son instigateur: L'acceptation de qui nous sommes, et la reconnaissance des autres dans leur différence. Nous nous voulons être partie intégrante du monde non pas des brandisseurs timides d'idéologies religieuses ou tribalistes qui riment avec misérabilisme. Nous voulons apporter notre culture au monde pour contribuer à la fermentation d'une culture universelle. Cela veut aussi dire être soit même.

 

Nous ne voulons pas aller reconstruire le monde alors que nos familles Sawa volent en éclats. Nous sommes connus pour notre snobisme légendaire, et manque de solidarité en terre étrangère. Les Sawa, dans la communauté Camerounaise en Occident sont connus d'exceller dans la délation entre Sawa à la police de l'immigration. Les autres, au moins reconnaissons leur cette qualité, se soutiennent, se protegent, bref sont solidaires.

 

Nous nous prenons pour ce que nous ne sommes pas très souvent. Nous surévaluons les choses ou alors nous les sous évaluons. Nous avons l'art de nous auto flageller et dénigrer. Nous sommes pour beaucoup des plagistes qui ont du mal  à donner du mérite a ceux qui conçoivent, qui créent. Nous aimons prendre quand c'est fait par d'autres et insulter ou alors mener des campagnes de dénigrements quand ça ne nous plait pas. Nous aimons des éloges et n'en donnons que difficilement. Bref, il y a pire que nous aimons taire ou dire dans les kongossa, qui finissent chez les autres, qui se marrent bien. Sawa, c'est aussi ça et que nous devons tous dénoncer ici.

 

Heureusement, nous avons ici une femme Sawa qui ne se passe pas pour une prêtresse de la tolérance sur la toile. Elle ne se cherche pas dans des formules philosophiques hors contexte. Dieu seul sait pourtant qu'elle a un cœur universel et les pieds dans le Sawaland.  Elle est le symbole de la femme Sawa du 21eme siècle qui se fait une audience mondiale car elle est précise, équilibrée, adroite, méticuleuse et sensible aux doleurs des autres. Vous la lisez ici et elle est plus qu'un baume avec lequel on aimerait s'enduire le cœur. Elle a  cet art de dire les choses avec simplicités sans dialectiques de l'inertisation que nous trouvons dans le langage de certains  et qui démontrent l'absence d'autoanalyse d'auteurs de ces blogs et sites internets plagiés. Elle est Martha Dayas Eyoum, une femme Sawa et française qui creuse son sillon et s'impose comme une voix de ceux qui n'ont pas de voix. Retrouvez la,  sur Bonasawa. C'est la voix de la femme Sawa et d'une Afrique optimiste sur la toile.

 

Je défis qui que ce soit qui expose les sujets graves avec autant de doigté comme Martha. Si on l'aime et  qu'on réagit bien et beaucoup  a ses articles, c'est parce qu'elle est Martha. Elle ne triche pas, elle ne plagie personne, elle est originale, créatrice, bref, une artiste des mots comme on les aime. Elle écrit  sur l'amour, le peuple Sawa, sa France natale, sans se perdre dans ses deux aspects de son identité.  

 

Nous nous sommes promis de produire des idées qui font écoles.

 

Merci pour toutes vos réactions.

 

Sawa o Boso !

 



03/10/2007
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