BONA SAWA

BONA SAWA

SOMMES NOUS (SAWA), D'INCORRIGIBLES TRAFIQUANTS D'INTERET?

Sommes nous (sawa), d'incorrigibles trafiquants d'intérêt?

 

L'EDITO'REAL DE MPEKE MU NTONGA. BNS TVR 2007

 

 Bonasawanautes,

 

 Mon Edito' Real de ce mois de Décembre annonce la fin d'une année effective dans notre réseau social en ligne. Mais aussi dévoile des perspectives qui annoncent des grands changements qui déjà se profilent à l'horizon.

 

Oui, bientôt trois ans et nous avançons progressivement vers la concrétisation de certains de nos objectifs clés. N'allez pas croire, rien ne se fait sans soucis et douleurs. Cependant, il faut simplement être alerte et rapide à couper les faux bras gangréneux qui se créent dans le réseau avec pour but de noyauter et garrotter l'énergie et la synergie que nos images et écrits génèrent.

 

En créant ce concept, je savais quelle était la problématique de la grande communauté Sawa.  Celle-ci fait notre mauvaise réputation très souvent et voir même nous empêche de construire ensemble et durablement. Nous devons parfois avoir le courage de regarder les choses avec une réflexion critique et active afin de catalyser le dynamisme qui parfois est contrôlé par des émotions qui ne nous assurent qu'une simple flatterie egoique (de nous savoir ami (e) ou proche d'un tel ou une telle). Cette acharnée volonté fausse tout le principe de la solidarité qui devient alors caractérisée par un besoin de se faire passer pour ce qu'on n'est pas et par le fait même, le désir d'être le ou la pierre angulaire qui ne l'est pas.  Les gens finissent par s'apercevoir du caractère absorbant de ces personnages qui sillonnent les associations, réseaux, et sites internets, généralement en mal d'affection, d'attention je ne sais plus quoi, dépressives et dépressifs et peuvent vous entraîner vers des précipices insondables si vous n'étés pas solide mentalement...

 

Lorsque ces personnages n'obtiennent pas ce qu'elles ou ils veulent, alors les armes fatales qui sont le commérage, le chantage, la diffamation…  sont alors vites sorties de leurs cachettes. Le but étant de détruire la dynamique qui se met en place entre individus Sawa qui ont des idées à développer ou simplement se soutenir intellectuellement, ou moralement pour un Grand Sawa plus lucide. Ouille ! Je l'ai laissé choir, le bien vilain mot.  Lucide !

 

 

 

Le drame c'est que ces personnages Sawa ne font long feu nulle part, car rattrapées très vite par leurs propres natures: L'appât du gain, le besoin de visibilité, la volonté de contrôler les autres et leurs initiatives si ils/elles n'essayent de s'approprier celles-ci, a tout prix même sans prix…. Ce sont sans nuls doutes des facteurs parmi les nombreux qui font l'état de décomposition morale dans lequel la grande famille Sawa se trouve de nos jours. On se minaude, on se hait pour un oui ou non, c'est la « culture du protocole ». 'Un tel c'est mon ami(e) pas le tien' pour parler a un X tu dois passer par moi.  Moi, moi, moi. Le nombrilisme qui tue les Sawa et les fait tourner en éternel adulateurs, suivistes et attentistes. Et nos éternels rivaux s'en amusent car a tous les coups ils font le même coup qui marchent : amadouer les notre, susceptibles de vendre la mèche. Leur stratégie reste la même, simple comme avec le piège à rat, 90% ça marche. Ils/elles jouent sur nos émotions ; nous ces éternels avides d'affection peu importe d'où qu'elle peut venir. Sur la toile, on a les preuves de ce que certains n'ont jamais voulu nommer, ni moins définir. Moi, je vous ferai découvrir cela au fur et a mesure.  

 

Je reçois chaque jour des emails du Cameroun pour me dire « ils nous ont tout pris ici, nous n'avons même plus ou mettre les pieds ». « Douala est une ville fantôme qui croupit sous des déchets, et la corruption etc.…etc. ». Des complaintes sincères, en général de femmes Sawa (malheureusement sans réelles moyens de résister devant cette bien piteuse méthode, le piège tendu par Mr Dieudonné Bienvenu Anatole Parfait Nkap et Cie, qui laissent à l'occasion des rejetons qu'ils ne voient qu'une fois par an au passage. « On va faire comment », et cela dure et dure sans qu'un seul acte d'orgueil soit vu qui stoppe l'hémorragie. Et ainsi se meurt, avec des méthodes simplement orchestrées un peuple dont l'orgueil ne se limite plus qu'a des slogans et des festivités qui n'ont plus qu'un goût amer. « Nous étions la nation », dommage, nous ne pouvons pas nous contenter que de ça, car nous avons là, la preuve que nos ancêtres valurent mieux que nous en ce 21 eme siècle. Ils nous ont laissé un prestigieux lègue, de Douala Manga Bell, Ngoso Din à Henri Madola  des Batanga, et tant d'autres, afin que nous soyons là aujourd'hui, non pas pour simplement célébrer leurs noms et leur bravoure mais surtout, suivrent leurs exemples avec le même courage et la détermination en se servant  des moyens des temps modernes.

 

Dans Bonasawa on se veut faire autrement, quit à se faire traiter de donneurs de leçons. Mon but ici c'est de créer un environnement ou nos discussions, nos libres propos, nos interwieux et chroniques quand bien même truffés de fautes dyslexiques, d'inattention et d'ignorance de la langue Française (pour les conformistes) génèrent cette énergie qui se doit de stimuler ou redynamiser chacun d'entre nous pour des intérêts collectifs Sawa. Oui, Sawa sans distinctions ethniques ou tribales bien évidemment.

 

La collaboration en ligne qu'on le veuille ou pas génère de l'énergie qui doit cependant être canalisée de très bonne manière pour pas qu'elle se perde ou serve a des organes ou projets en mal de dynamisme qui happent tout pour des intérêts douteux qui n'ont rien a voir avec nous les Sawa. Certains et certaines malheureusement, manquent ce que j'appelle le sens de la communauté, La vision et même la clairvoyance communautaire. C'est bien là, les faiblesses qui coûtent chers à toutes nos communautés et nous font peu crédibles n'eut été certaines de nos capacités a être opérationnels et même nos grandes qualités intellectuelles malheureusement qui ne sont pas des qualités communautaires. C'est bien une culture Sawa que de se faire absorber par la flatterie des autres ?

 

Je vous sais nombreux à nous rester fideles. Parmi vous, il y en a qui saisiront la force que nous générons ici dans Bonabasawa, non pas pour qu'elle soit noyautée par quelques nombrilistes qui ont le « c'est moi » et le « je veux » faciles.

 

Dommage que je ne dise pas toujours des choses pour vous plaire ni moins vous faire dormir de plaisir.  Tout au moins, ici on a les méninges qui remuent. L'espoir ce n'est pas de courir et de vouloir a tout prix se faire visible. On finit par ne pas l'être, car l'ennemi ne paye pas mais prend ce que nous avons de plus cher. Le comble c'est qu'il prend tout, même notre âme sans qu'on s'en aperçoive alors que nous, très souvent nous nous contentons du compliment flatteur pour ne pas dire injurieux du genre « C'est bien, enfin vous les Sawa, vous vous réveillez ».

 



12/12/2007
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